Virginie va souffler sa 42e bougie en 2024. Après avoir été aide-soignante durant un temps, c’est vers le métier d’auxiliaire de vie qu’elle s’est tournée. Une profession qu’elle exerce depuis près de 20 ans, et qui lui a permis de trouver une certaine flexibilité et stabilité… alors qu’elle devenait maman solo.
Comprendre l’histoire familiale de son bénéficiaire pour tisser une relation plus rapidement
Après autant d’années à exercer sa profession, Virginie a sa petite méthode bien à elle pour essayer de comprendre plus rapidement ses bénéficiaires : elle s’intéresse à leurs histoires personnelles. Elle raconte : “C’est un métier très humain. On rencontre plein de bénéficiaires intéressants, qui ont des histoires passionnantes qui font parfois écho aux nôtres. On se sent utiles et unis avec leurs familles. C’est comme ça que ça fonctionne, en tirant toutes les ficelles, en essayant de comprendre les histoires personnelles de chacun. Moi, ça m’aide aussi pour savoir comment ils fonctionnent au quotidien, pour découvrir comment ils en sont arrivés là et comment tout cela va influer sur leurs propres personnalités… Quand on intervient comme ça en connaissant au maximum l’histoire passée de nos bénéficiaires, c’est le meilleur moyen, je trouve, pour comprendre leurs caractères et leurs façons d’être au quotidien.”
Prendre soin de soi et de sa famille, une étape importante pour être efficace au quotidien
Ne pas s’oublier, pour mieux aider les autres est quelque chose dont il faut absolument avoir conscience quand on exerce un métier aussi difficile que celui d’auxiliaire de vie. Virginie l’a bien compris, et aujourd’hui, elle arrive pleinement à concilier vie professionnelle et vie privée. “Ce n’est pas un métier trop usant physiquement parlant, mais ça fatigue psychologiquement et émotionnellement… Il faut savoir prendre soin de soi et pouvoir compter sur ses proches. Je sais qu’ils sont là pour m’écouter et m’épauler, notamment dans les coups durs comme les décès de mes bénéficiaires. La phrase qui revient souvent quand je discute avec eux, c’est : ‘Je ne sais pas comment tu fais, car moi je serai incapable de faire ton métier…’ Mais moi aussi, il y a beaucoup de métiers que je ne pourrais pas exercer. J’aime ce que je fais, je n’ai pas l’impression de batailler. Même s’il y a évidemment des jours plus difficiles que d’autres, je me lève toujours avec plaisir le matin.” révèle Virginie, qui sait qu’elle aura toujours une oreille bienveillante pour l’épauler en cas de besoin, aussi bien chez Petits-fils qu’au sein de sa propre famille.