Marisa est née au Portugal et est arrivée en France en 2015. Après avoir validé son diplôme d’état d’aide-soignante dans l’Hexagone, cette maman de 2 enfants s’est tournée vers la profession d’auxiliaire de vie. Et comme elle le dit si souvent, et avec beaucoup d’entrain : “C’est ce métier qui m’a choisi, je le pense sincèrement.”.
Des rencontres inspirantes qui donnent envie de ne jamais abandonner
Se motiver pour aller travailler le matin ? Ce n’est pas un problème pour Marisa, pour qui ses bénéficiaires comptent plus que tout. Elle raconte : “Sans nous les auxiliaires de vie, certaines personnes seraient seules toute la journée. J’ai de la chance d’avoir avec eux d’excellentes relations. Ils sont tous très bienveillants avec moi. Et voir qu’ils osent me parler de leurs vies, de leurs passés, de leurs histoires personnelles, ça me touche et ça m’émeut beaucoup. Je pense avoir créé avec eux une vraie petite famille !”.
La mission la plus difficile ? Trouver l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle
Le métier d’auxiliaire de vie est très prenant. Celles et ceux qui le pratiquent le savent. De son côté, Marisa avoue avoir parfois du mal à conjuguer toutes ses activités. Elle se livre volontiers sur son quotidien : “C’est un peu compliqué. J’ai deux garçons : un de 16 ans et un de 3 ans. Et je m’occupe aussi de ma belle-mère, touchée par un cancer. J’ai donc en plus un rôle d’aidante familiale au quotidien. J’avoue que ce n’est pas tous les jours facile, mais j’essaye au maximum de gérer tout ça. Dans mon esprit, mes bénéficiaires sont un peu prioritaires car ils m’attendent, ils ont besoin de moi. Me remplacer, je sais que c’est quelque chose de compliqué, car il y a un vrai manque de personnels malheureusement. Si je tombe malade, ça va déranger mes collègues qui ont elles aussi des plannings très chargés.”. Marisa prend sa profession très à cœur, car ce qui compte le plus à ses yeux, c’est de prendre soin de ceux qui ont besoin d’elle.