Sophie, auxiliaire de vie à Villefranche-sur-Saône

Sophie, auxiliaire de vie à Villefranche-sur-Saône Sophie, auxiliaire de vie à Villefranche-sur-Saône

guillemet ouvert Il me tarde d’aller travailler quand je me lève.
guillemet fermé Sophie
Auxiliaire de vie à Villefranche-sur-Saône

J’ai 52 ans et cela va faire un an que je suis auxiliaire de vie chez Petits-fils… et pour rien au monde je ne les quitterai !

Depuis toute petite je veux être dans l’aide à la personne. J’ai voulu devenir chirurgienne mais on m’a expliqué que c’était très complexe et de toute façon, tout le monde n’a pas la possibilité de faire des études. Après j’ai voulu faire infirmière, toujours pour être dans le service à la personne. C’est inné chez moi. Quand j’étais enfant, je jouais à la poupée, je jouais au médecin, avec ma cousine on faisait semblant d’être des infirmières… Auxiliaire de vie, c’est un métier où il faut aimer le contact humain, parler, prendre soin de la personne, et moi j’adore.

C’est ma grand-mère qui m’a élevée donc j’ai passé beaucoup de moments avec elle. Je me suis occupée d’elle pendant longtemps. Elle se faisait livrer les repas et moi je passais la voir, je lui faisais à manger aussi parfois. C’est vrai que j’en garde un très bon souvenir. Il faut les aimer et les aider, les anciens. Ils se sont occupés de nous, il faut bien leur rendre et être à l’écoute.

Au quotidien, en plus des toilettes et du soin en général, je joue avec mes bénéficiaires. Triomino, jeux de cartes (Bataille ou Rami si la personne sait jouer), Scrabble… Je vais aussi beaucoup marcher avec certaines personnes. Tous ces moments m’évoquent parfois des souvenirs que j’ai avec ma grand-mère et avec certaines des copines qu’elle avait. Je cuisine aussi beaucoup et grâce à Petits-fils, j’ai fait le concours de cuisine. Je n’ai pas été sélectionnée mais le tout c’est de participer. Ma directrice m’a dit qu’elle s’était régalée, c’est le principal ! J’adore cuisiner, c’est inné chez moi, et ça vient aussi de ma grand-mère ! Tout à l’heure j’ai cuisiné un poulet au romarin avec des petites pommes de terre. Et si j’ai le temps, je vais faire un gâteau au yaourt.

L’une de mes bénéficiaires est une dame qui a des enfants quadruplés, trois filles et un garçon. Je connais bien ses filles : avec elles, ça s’est bien passé dès le début. Je suis très à l’aise avec cette famille, on parle souvent et dès qu’il y a un souci on s’appelle pour se tenir au courant. Chez cette dame, j’ai la chance de pouvoir faire son jardin, ce que je ne peux pas faire chez moi car je vis en appartement. J’ai carte blanche pour en faire ce que je veux ! Ses filles m’ont acheté des graines, je lui ai mis du persil, du thym, du basilic et bientôt je vais tester les tomates ! Je suis vraiment épanouie avec ces gens-là. Dès que j’ai un peu de temps ou que Madame fait la sieste, je tonds la pelouse, je lui fais des quiches lorraines ou des flognardes parce que je suis originaire de Corrèze.

Pour moi, ce métier est une passion, il me tarde d’aller travailler quand je me lève le matin.

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