Sarah exerce son métier avec passion… sans oublier de ménager son corps et son équilibre de vie.
Ce que Sarah aime par-dessus tout dans son métier ? Les rencontres humaines. Après des débuts en tant qu’auxiliaire de nuit, elle découvre ce qui la fait vibrer : le lien avec les personnes âgées. Aujourd’hui, elle exerce avec passion à Blois, tout en veillant à préserver son équilibre personnel… et sa santé.
Ménager son corps, un réflexe indispensable
Sarah ne le cache pas : accompagner les personnes âgées demande une énergie physique importante. Si elle n’a plus aujourd’hui de levers ni de couchers à assurer, certaines tâches ménagères restent engageantes. Et ce sont souvent les articulations qui sont mises à rude épreuve, en particulier lors des tâches répétitives ou physiques du quotidien qui sollicitent toujours les mêmes zones. « Je me suis abîmée le dos par le passé donc maintenant je suis assez fragile » confie-t-elle. Heureusement, elle se sent écoutée et soutenue dans son organisation: « Les personnes de chez Petits-fils à Blois sont vraiment chouettes, dès qu’on a un problème on leur explique “cette personne-là je ne peux plus l’accompagner parce que je n’ai plus d’épaule, plus de dos…” et ils nous écoutent, ils font ce qu’il faut. » Pour elle, c’est une évidence : Le corps est aussi l’outil de travail d’un auxiliaire de vie. D’où l’importance de s’écouter, et de rester vigilante pour durer dans ce métier.
Préserver son équilibre personnel
Au fil des années, Sarah a appris à poser des limites. « J’ai eu un moment où je me suis beaucoup attachée (…) quand les personnes décèdent, ça fait un vide ensuite, c’est difficile. » Une expérience intense auprès d’une bénéficiaire atteinte de la maladie d’Alzheimer lui a servi de déclic : « J’étais très amie avec sa fille et vraiment je n’avais plus de vie. (…) Quand tu es au travail tu es au travail mais arriver chez soi c’est arriver chez soi. » Désormais, elle veille à ne pas trop s’impliquer affectivement et à protéger son temps personnel. Pouvoir travailler près de chez elle est un vrai confort : « Les personnes que j’accompagne ne sont pas loin de chez moi et c’est super pour l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle. » Sa philosophie ? « Faire attention à sa santé pour profiter le plus longtemps possible. »
Au quotidien, Sarah continue d’exercer son métier avec le sourire : « J’aime bien dire quand il pleut “bonjour, je vous emmène le soleil”, ça fait sourire. » L’une de ses bénéficiaires lui a confiée : « Vous vous rendez compte, si vous n’étiez pas là je ne serais pas restée chez moi. » C’est ce genre de confidence qui lui donne envie de continuer, en trouvant, toujours, le bon équilibre.