Retrouvez le témoignage de Sara, auxiliaire de vie à Reims Courmeaux pour conserver votre optimisme et celui de vos particuliers employeurs.
Comment conserver son optimisme face à des personnes en fin de vie ?
Ça fait longtemps que je j'exerce ce métier donc je pense que je me suis forgé une carapace qui me permet de bien gérer les situations sensibles telles que les personnes en fin de vie et donc les décès. Je ressens toujours une certaine paix lorsque j’aide une personne âgée en fin de vie car je trouve ça beau de les accompagner et d’être présent pour eux jusqu’au bout. C’est d’ailleurs, selon moi, un peu le but de notre métier.
Comment gérer des personnes âgées compliquées ?
J’ai déjà aidé une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer qui refusait les soins et, malheureusement, ça a été compliqué jusqu'à la fin, mais ça n’a pas entaché mon enthousiasme. Il faut se dire qu’il y a des situations où ça sera compliqué et d’autres où ça se passera bien. C’est comme pour la vie en général : il y a des personnes avec qui ça passe et d’autres avec qui ça passe moins, mais ça ne peut pas être l’entente parfaite avec tout le monde.
Comment aider une personne âgée qui ne souhaite plus vivre ?
Actuellement, j’aide une dame qui a perdu son mari et qui vivait un syndrôme de glissement, c'est-à-dire qu’elle ne souhaitait plus vivre, elle ne s’alimentait plus et était plongée dans un demi-sommeil permanent. Je ne me suis pas découragée, je l'ai aidée à remonter la pente et petit à petit, elle a repris goût à la vie. Au début, on faisait des balades de 15 minutes chaque jour, et maintenant on marche une heure. On a également pris l’habitude de préparer ensemble le repas, et de déjeuner en discutant : en 1 an elle a repris 10 kilos !
C’est une belle histoire car cette dame ne voulait plus vivre et maintenant elle est heureuse. Cela prouve qu’aucune situation n’est irrémédiable : chaque personne a besoin de sortir, qu’on lui parle et qu’on la stimule. Avec de la patience, vous pouvez changer beaucoup de choses !