Après avoir vécu 30 ans en région parisienne, Martine prend le cap de la Bretagne et découvre Petits-fils. À 55 ans, elle s’épanouit dans son quotidien d’auxiliaire de vie aux côtés des personnes âgées. À l’écoute et impliquée, elle nous partage la manière dont elle a réussi à établir une relation privilégiée avec chacun de ses bénéficiaires, parfois confrontés à la maladie.
Apporter une aide personnalisée
Dans son quotidien d’auxiliaire de vie, Martine ne se contente pas de faire le minimum ! “Je fais de l’aide à la toilette, les courses, j’entretiens la maison, je prends les rendez-vous parfois. Mais il m’arrive aussi de faire des jeux ou d’aller boire un café en terrasse.” se confie-t-elle. Engagée et attentive, elle s’adapte aux besoins de toutes les personnes âgées qu’elle accompagne. “J’écoute beaucoup les bénéficiaires qui ont besoin de parler, je fais un peu la psychologue parfois” nous explique-t-elle. Selon Martine, il faut savoir faire preuve d’adaptation et de polyvalence pour améliorer le bien-être de chacun. Elle poursuit : “J’emmène un bénéficiaire que j’accompagne chez son amie tous les dimanches. Je déjeune avec eux.” L’empathie est pour Martine la première qualité requise au métier d’auxiliaire de vie. “Je fais en fonction des gens, je m’adapte !” conclue-t-elle. En offrant une présence chaleureuse et une écoute attentive, elle a su tisser des liens privilégiés qui vont bien au-delà des responsabilités professionnelles.
Tisser des liens avec ses bénéficiaires
Martine apporte une présence précieuse et réconfortante à tous les bénéficiaires qu’elle accompagne. À travers des jeux, des sorties ou de bons repas partagés, elle favorise les échanges afin de les stimuler, les distraire et les soulager. Au quotidien, Martine accompagne des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elle nous partage son quotidien avec l’une de ses bénéficiaires : “C’est compliqué avec ses enfants car elle peut être agressive mais avec moi ça se passe bien ! (...) Je viens le midi, je prépare le repas et je mange avec elle depuis que son mari est parti à l’hôpital. Elle mange mieux quand elle n’est pas toute seule.”. Aussi, Martine a compris l’importance d’établir une relation de confiance avec les familles. “Les familles m’appellent régulièrement, pour me dire ce qu’elles ont fait comme courses ou pour me donner des nouvelles” explique-t-elle. Certains proches sont éloignés géographiquement et ont besoin d’être rassurés : “J’ai une bénéficiaire dont le fils habite en Belgique. Il est rassuré que je puisse lui donner des nouvelles car il n’est pas sur place.”. Un vrai lien de confiance s’est tissé entre eux.