Titulaire d’une licence en droit, Marie-Anne a décidé de changer de voie à la suite d’événements personnels marquants. Aujourd’hui, elle se consacre entièrement à son métier d’auxiliaire de vie, un choix qu’elle a mûrement réfléchi et dans lequel elle s’épanouit pleinement !
Un métier de sens et empreint d’humanité
Avant de trouver sa place chez Petits-fils, Marie-Anne a traversé plusieurs expériences professionnelles difficiles. “J’avais l’impression que nous étions des pions, avec des changements fréquents de bénéficiaires, sans lien réel”, confie-t-elle. Chez Petits-fils, elle a découvert un environnement bienveillant et serein : “on a toujours les mêmes bénéficiaires aux mêmes heures, des liens de confiance se tissent naturellement” explique Marie-Anne. Elle apprécie particulièrement les échanges qu’elle entretient régulièrement avec les familles des bénéficiaires, une communication bienveillante qui permet de résoudre les petits soucis du quotidien. Les équipes de Petits-fils sont également là pour soutenir et accompagner au quotidien, ce qui permet à Marie-Anne de travailler sereinement et de mieux se concentrer sur le bien-être de ses bénéficiaires : “Les équipes sont très à l’écoute, à la fois pour les bénéficiaires et pour nous-mêmes !” partage-t-elle avant de conclure : “C’est un environnement où je me sens bien, et c’est toujours le cas aujourd’hui”.
Parkinson, Alzheimer : s’adapter au quotidien
Marie-Anne accompagne régulièrement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, des pathologies qui demandent beaucoup de patience et d’empathie. À Châlon, elle s’occupait d’une bénéficiaire atteinte de Parkinson, qui habitait dans un immeuble peu adapté à sa condition, sans ascenseur. Malgré ces obstacles, Marie-Anne faisait preuve d’ingéniosité pour faciliter la vie de cette femme. “On se débrouillait avec les moyens du bord pour pouvoir lui faciliter la vie, ce n’était pas forcément facile mais avec un peu de bonne volonté, d’entente et de bienveillance on y arrive !” explique-t-elle. Elle partage aussi une anecdote : “Elle n’osait plus sortir de chez elle, parce que c’était une épreuve de descendre les escaliers et de les remonter. Un jour, je l’ai emmenée boire un café en ville avec une de ses amies. Elle était tellement joyeuse, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu quelqu’un”. Marie-Anne se souvient de la joie qu’elle a perçue ce jour-là et a immédiatement su qu’il fallait réitérer l’expérience. Avec les personnes atteintes d’Alzheimer, Marie-Anne témoigne que, même si elles oublient rapidement les activités qu’elles partagent, leur bonheur sur le moment reste intact. “C’est une vraie leçon de vie. Voir leur sourire quand je rentre dans la pièce, ça n’a pas de prix” raconte-t-elle. Une de ses bénéficiaires atteinte d’Alzheimer la prenait souvent pour l’une de ses filles, mais cela n’a jamais gêné Marie-Anne. “L’important, c’est qu’elle se sentait bien avec moi”. Ces moments précieux sont la raison pour laquelle Marie-Anne continue à donner le meilleur d’elle-même chaque jour, malgré les défis des pathologies !