Anne-Laure, auxiliaire de vie à Quint-Fonsegrives

Anne-Laure, auxiliaire de vie à Quint-Fonsegrives
J’avais besoin de prendre du temps pour ma famille et mes passions
double cercle rose

Après avoir exercé en tant qu’infirmière en EHPAD pendant 6 ans, puis en tant qu’infirmière libérale pendant 5 ans, Anne-Laure s’est tournée vers le métier d’auxiliaire de vie. Une reconversion guidée par son désir de trouver un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle. Aujourd’hui, elle concilie les deux avec brio et a appris à écouter son corps pour maintenir une bonne santé physique et mentale.

Un équilibre vie professionnelle et vie personnelle nécessaire

L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est une priorité pour Anne-Laure, un constat qu’elle a réalisé après plusieurs années d’intense activité comme infirmière libérale. “J’ai eu un déclic quand, pendant les vacances scolaires, mon fils m’a demandé de jouer avec lui et que je lui ai répondu que je n’avais pas le temps, alors que j’étais en congés” confie-t-elle. À ce moment-là, elle a réalisé à quel point la charge de travail empiétait sur sa vie familiale, même pendant les périodes de repos. Ce déclic l’a poussée à prendre du recul, à réfléchir à ses priorités, et à quitter son poste pour se recentrer sur ses envies : “J’avais besoin de prendre du temps pour ma famille et mes passions, je fais aussi de la gravure sur bois”. Suite à cette période de réflexion, elle a choisi de devenir auxiliaire de vie, un métier dans lequel elle peut désormais adapter son planning à chaque étape de la vie de ses enfants. “Aujourd’hui, je ne travaille pas le mercredi après-midi, c’est le temps des devoirs et des activités avec mes enfants” explique-t-elle. Anne-Laure s’investit dans son travail avec passion mais a aussi appris à dire non quand cela devient trop contraignant : “quand on me demande de dépanner, j’y vais quand je peux avec plaisir mais quand ce n’est pas possible, ils comprennent que j’ai d’autres priorités à ce moment-là”. Elle reconnaît que ce n’est pas toujours facile, car “on a envie d’aider” mais pour elle, savoir poser ses limites est essentiel à son bien-être.

Ecouter son corps et comprendre les signaux qu’il envoie

Au fil du temps, Anne-Laure a également dû apprendre à écouter son corps. Après avoir développé une maladie auto-immune avec des inflammations chroniques, elle a réalisé l’importance de prendre soin d’elle. “Mon corps m’a envoyé des signes d’alerte rouge, je me suis dit ‘il faut que tu t’occupes de toi’” confie-t-elle. Les douleurs chroniques qui surviennent le soir la forcent à s’arrêter plus tôt et à éviter les journées trop longues. Anne-Laure a pris des mesures pour améliorer sa qualité de vie : elle fait du sport, mange plus sainement et se tourne vers des médecines douces, comme la sophrologie et l’hypnose, pour se détendre et gérer le stress. “Avant, je disais toujours ‘on verra plus tard’ quand il s’agissait de ma santé, mais maintenant je n’ai plus le choix” explique-t-elle. Depuis qu’elle pratique un métier en mouvement, elle a également perdu du poids, ce qui soulage ses articulations et contribue à son bien-être général. Pour Anne-Laure, être bien dans son travail lui permet de prendre plus de temps pour elle-même, ce qu’elle n’avait pas toujours le luxe de faire auparavant : “C’est un tout, quand on est bien au travail, on a plus de temps de s’écouter ! Avant, je n’avais pas le temps de me demander si j’allais bien avant, maintenant je peux !”.