Emeline, auxiliaire de vie à Compiègne

Emeline, auxiliaire de vie à Compiègne Emeline, auxiliaire de vie à Compiègne

guillemet ouvert C’est plus que du travail, c’est comme une petite famille !
guillemet fermé Emeline
Auxiliaire de vie à Compiègne

Je m’appelle Emeline, j’ai 23 ans et j’ai commencé chez Petits-fils il y a 2 ans, à l’ouverture de l’agence à Compiègne. Avant je travaillais à l’hôpital, je n’avais jamais travaillé en tant qu’auxiliaire de vie, et Petits-fils m’a laissé ma chance. Depuis, tout se passe très bien, je suis très heureuse de mon travail et je ne le regrette pour rien au monde !

J’aime beaucoup la relation que l’on a à domicile, c’est comme si on faisait partie de la famille. J’ai un bon feeling avec toutes les personnes avec lesquelles je travaille. On donne beaucoup aux gens et ils nous le rendent ! Ils sont contents de nous avoir à leurs côtés. Il n’y a pas si longtemps, j’ai été invitée à l’anniversaire d’un petit couple. Ça m'a fait plaisir d’être conviée, je me suis sentie valorisée. Je me suis dis : “si on m’invite même en dehors de mon travail, c’est plus que du travail, c’est comme une petite famille finalement !”. Avec mes bénéficiaires, je me sens bien comme à la maison. Je passe beaucoup de temps au travail, j’ai moins de temps pour moi mais ça ne me dérange pas, j’aime beaucoup ce que je fais. Si j’ai dépassé l’heure, je n’arrive pas à dire “stop, on finit et je pars” !

Avec les familles des bénéficiaires on se donne beaucoup de nouvelles. Quand il y a un souci, on se tient au courant, que ce soit de leur côté ou du mien. Les enfants me font confiance et j’en suis très reconnaissante. Pour moi, le secret pour construire une bonne relation avec les familles, c’est l’honnêteté. Quand quelque chose ne va pas, il faut en parler tout de suite. Sinon, j’en ai déjà fait l’expérience, ça ne peut pas se régler. L’honnêteté et le dialogue font beaucoup !

En décembre, j’étais chez un petit couple et la dame est décédée pendant que j’étais là avec tous les enfants. C’était un moment très important car j’étais évidemment très attachée à cette dame. C’était une grande famille et tout le monde était très proche de la maman. De mon bon vouloir et parce que j’en avais besoin, je suis allée à l’enterrement. Ça a soudé un certain lien suite à cela avec la famille. Ils m’ont beaucoup remerciée d’avoir pu compter sur moi. Aujourd’hui, ils se permettent un peu plus de s’ouvrir à moi.

Au début, mon jeune âge pouvait faire peur. On me disait “mais vous êtes jeune, il ne faut pas faire comme ci, il ne faut pas faire comme ça”. Au fur et à mesure, je leur disais “je sais que je suis jeune mais je connais mon travail, je sais ce que je dois faire”. Finalement, les personnes réticentes m’ont laissé faire et ça s’est très bien passé. Ils ont vu que je savais travailler. Il faut être sûr de ses compétences et avoir une certaine confiance en soi pour montrer que, même si on est jeune, on est capable. Il faut encore plus démontrer qu’on est capable d’assurer mais ensuite tout se passe bien !

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