Retrouvez le témoignage d'Éliane, qui nous explique en quoi son métier est devenu une passion.
Est-ce que vous vous sentez estimée dans votre métier ?
Aujourd’hui je peux le dire, si je suis aussi bien dans mon métier c’est parce que ce n’est pas que mon métier, c’est aussi ma passion.
Lorsque j’accompagne quelqu’un, que cette personne se sent bien avec moi et que la famille me fait confiance, ça me donne le courage et l’envie de m’investir toujours plus. Être auxiliaire de vie c’est aussi rencontrer des personnes avec lesquelles on noue des liens forts et que l’on va essayer de rendre heureuses. C’est vraiment très encourageant au quotidien.
Quel est l’un de vos meilleurs souvenirs en tant qu'auxiliaire de vie ?
Je me souviens d’une fois, je travaillais pour un monsieur dont j’étais la première auxiliaire de vie. Lorsque je l’ai vu pour la première fois, il n’arrivait ni à parler ni à marcher car il était atteint des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Je l’ai accompagné pendant 2 mois et les progrès qu’il a fait ont été incroyables. Au bout d'un mois, il avait recommencé à parler et à marcher en étant aidé. Au bout de deux mois, il remarchait seul et avait des discussions avec sa femme. Voir des progrès comme cela, c'est stimulant et ça rend heureux car on se dit qu’on a été utile et qu'on a réussi à apporter un peu de joie autour de nous
Qu’est ce qui vous motive au quotidien ?
J’ai remarqué qu’on a un impact assez fort sur les aidés. On a souvent le cas de personnes qui ne veulent pas écouter leur famille mais qui nous écoutent grâce à notre accompagnement et notre expérience. On a donc une forte responsabilité avec des enjeux forts : le bonheur et le bien être des personnes que l’on aide. Savoir cela, c’est motivant car tout ce qu'on fait, on le fait pour nos bénéficiaires.